Il est désormais prouvé que tous les êtres vivants sont faits des mêmes substances chimiques, organisées de la même manière en cellules vivantes, construites et gérées par un code génétique universel.
Des bactéries aux hommes, en passant par les plantes ou les insectes, tous ont un patrimoine génétique qui démontre leur origine commune : les premières cellules primitives apparues il y a 3,8 milliards d’années.
Au cours de cette évolution des espèces, les premiers singes apparaissent il y a moins de 40 millions d’années. Puis, vers 4 millions d’années, les « Australopithèques », de grands singes, marchent debout. Enfin, il y a 100 000 ans, une nouvelle vague d’Homo sapiens venus d’Afrique migre en Palestine, en Éthiopie, peut-être en Afrique du Nord et du Sud-Est. Ce sont ces hommes qui peupleront l’ensemble de la planète, et nous sommes tous leurs descendants.
Comment, alors, expliquer nos différences et comprendre ce qui reste commun à chacun d’entre nous ?
Les remarquables progrès de la génétique, et avant elle de la biologie, offrent aujourd’hui de vraies réponses à ces questions complexes. Des réponses dont nous verrons qu’elles démontrent parfaitement l’absurdité de la notion de races appliquée à l’espèce humaine.