L ‘Afrique et la Palestine fournissent les restes de nos plus anciens ancêtres 100 000 ans avant nous.
D’autres, certains mal datés ou bien dont la « modernité » est discutée, ont été retrouvés en Afrique du Nord, du Sud et de l’Est en particulier. Un premier humain moderne a été retrouvé dans le Sud de la Chine et daté – datation à confirmer – de près de 70 000 ans. Les premières traces d’occupation de l’Australie remontent à plus de cinquante mille ans et le premier peuplement de la Nouvelle-Guinée fut sans doute antérieur.
Dans la période de 60 000 à 40 000 ans avant nous, de nombreuses traces d’occupation humaine sont retrouvées en Europe et en Afrique. Mais celles d’Europe sont associées à des fossiles « Néandertaliens », généralement considérés comme très différents des Hommes modernes et parfois comme membres d’une autre espèce.
N.B : les continents n’étaient pas toujours aussi éloignés les uns des autres compte tenu des périodes de glaciation.
Le Chimpanzé, notre plus proche cousin, lui-même plus proche de nous que de tous les autres singes. Notre dernier ancêtre commun avec le Chimpanzé vivait sans doute il y a 5 millions d’années seulement !
Vers 4 millions d’années, les « Australopithèques » marchent debout.
Le genre humain a 3 millions d’années, seulement.
Il y a 3 millions d’années, soit dans le dernier millième de l’histoire de la vie, apparition des premiers Hommes, taillant des outils de pierre, construisant des habitations, parlant peut-être.
Pendant la presque totalité de ces 3 derniers millions d’années, ces humains fossiles restent très différents de nous, malgré les noms d’Hommes habiles (Homo habilis) ou d’Hommes érigés (Homo erectus) qui leur ont été donnés.
Il faudra attendre 100 000 ans avant nous, mille siècles seulement, le dernier quart d’heure du 31 décembre de l’année de la vie, pour que des humains modernes, comme nous, apparaissent : l’Homo sapiens puis l’Homo sapiens sapiens.
Sortis d’Afrique, ces premiers humains modernes du Proche-Orient enterraient leurs morts avec des rituels funéraires.
On commence à connaître leurs relations avec ceux qui les ont précédés et dont ils sont, probablement, les descendants.
Mais il ne fait guère de doute que ce sont leurs enfants qui sont partis à la conquête des cinq continents, et que les 7 milliards d’humains actuels sont leurs descendants.
Il faut attendre quarante mille ans pour que les premiers européens continentaux modernes, les hommes de Cro-Magnon, arrivent en Europe.
Ces premiers Européens sont des immigrants tardifs ; ils y rencontrent les Néandertaliens avec lesquels ils se partagent l’Europe pendant plus de 5 000 ans.
Le peuplement de l’Amérique a prêté à beaucoup de polémiques entre les spécialistes et s’est sans doute produit en plusieurs fois. Il semble bien établi maintenant que les premières industries humaines y datent d’environ 40 000 ans, mais l’essentiel des immigrations s’est sans doute fait plus tard, depuis 20 000 ans.
L’Asie est colonisée vers 60 000 ans jusqu’en Australie aux environs de 45 000 ans.
Les Inuits, eux, ont quitté la Sibérie il y a plus de dix mille ans pour suivre toute la côte nord-américaine jusqu’au Groenland. La colonisation de la Micronésie et de la Polynésie, qui exigeait des techniques de navigation très évoluées, s’est faite au cours des derniers millénaires, depuis Formose et n’a atteint l’île de Pâques que peu de temps avant l’arrivée des Européens. Bien des incertitudes subsistent quant à l’histoire détaillée des continents et des populations.
Le scénario le plus vraisemblable de l’histoire des Hommes modernes suppose qu’un réseau d’échanges génétiques s’est maintenu en permanence entre les populations voisines, depuis notre origine.
Un réseau d’échanges modelé par la forme des continents, mais aussi par certains événements climatiques.
Il y a 20 000 ans, par exemple, le refroidissement des pôles a créé une barrière de glaciers sur l’Europe et l’Asie du Nord, limitant les contacts.
A la même période, l’assèchement du Sahara et de l’Afrique de l’Est empêchait les migrations entre l’Afrique et le Proche-Orient.
En contrepartie, l’abaissement du niveau des mers a permis le passage à pied d’Asie en Amérique par le Détroit de Béring.
Au cours des derniers 10 000 ans, les migrations ont été favorisées par la croissance des effectifs lors du passage à l’agriculture (Néolithique).
Tous ces événements peuvent expliquer l’apparentement génétique des populations actuelles.
Les liens génétiques actuels entre populations humaines (mesurés en pourcentages de ressemblance génétique calculés pour les gènes Rhésus, Gm et HLA) sont d’autant plus forts que les populations sont plus proches d’un point de vue géographique.
Le réseau génétique humain des populations actuelles montre ainsi que les différences génétiques se sont modelées au cours de l’histoire de la conquête du monde par nos ancêtres.
Difficulté d’analyser de façon exhaustive les 18 milliards de milliards d’informations de notre matériel génétique.
Néanmoins, les multiples études de génétique des populations humaines n’auraient pas manqué de mettre en évidence des traces de patrimoines génétiques très différents, si elles avaient été localisées dans certaines populations seulement.
Comme rien de tel n’a été observé, tous les généticiens de population actuels sont donc d’accord sur le fait que l’état actuel des patrimoines génétiques humains ne peut se comprendre que par une origine commune proche remontant, au plus, à cent mille ou cent cinquante mille ans, ce qui coïncide avec l’apparition des plus anciens fossiles connus dont le squelette soit très semblable au nôtre.
Ces premiers Européens sont des immigrants tardifs ; ils y rencontrent les Néandertaliens avec lesquels ils se partagent l’Europe pendant plus de 5 000 ans.
Le peuplement de l’Amérique a prêté à beaucoup de polémiques entre les spécialistes et s’est sans doute produit en plusieurs fois. Il semble bien établi maintenant que les premières industries humaines y datent d’environ 40 000 ans, mais l’essentiel des immigrations s’est sans doute fait plus tard, depuis 20 000 ans.
L’Asie est colonisée vers 60 000 ans jusqu’en Australie aux environs de 45 000 ans.
Les Inuits, eux, ont quitté la Sibérie il y a plus de dix mille ans pour suivre toute la côte nord-américaine jusqu’au Groenland. La colonisation de la Micronésie et de la Polynésie, qui exigeait des techniques de navigation très évoluées, s’est faite au cours des derniers millénaires, depuis Formose et n’a atteint l’île de Pâques que peu de temps avant l’arrivée des Européens. Bien des incertitudes subsistent quant à l’histoire détaillée des continents et des populations.